Pas de Rafales vendus au Brésil avant 2012 : Lula a-t-il voulu punir Sarkozy ?
Le journaliste Paul Moreira vient de lâcher une bombe sur son blog. D’ailleurs à lire les réactions outragées des lecteurs, le débat risque de s’étendre. Les informations ne sont pas vérifiées mais tout de même, des questions se posent. Ces rafales que le Brésil devait acheter à la France en 2010, pourquoi ne sont-ils toujours pas vendus deux ans après ?
En s’appuyant sur des informations de la presse brésilienne, Paul Moreira avance une information qui pourrait faire beaucoup de bruit si elle était reprise par la grande presse nationale en France. Une information à considérer comme une hypothèse plausible.
En plus, les informations de la presse brésilienne n’ont pas été démenties par la présidence brésilienne. Pourtant, elles mettent en cause Nicolas Sarkozy.
Rappelez-vous, Sarkozy avait annoncé en septembre 2009, l'achat par les brésiliens de 36 avions « Rafales » pour un total de six milliards d’Euros.
Sarkozy en tirait une immense fierté, rappelez-vous.
La décision de Lula était politique : s’affranchir des américains sur le plan de l’armement.
Tout était donc bien parti pour que les avions français soient achetés prochainement. Et puis, petit à petit, la presse faisait part de certaines réticences à propos des avions français. Réticences mises sur le compte de pressions américaines sur le Brésil…
En fait, si on suit la presse brésilienne de ces jours-ci, les réticences sont politiques et concernent l’attitude de Nicolas Sarkozy lui-même.
Lula reproche à Sarkozy de l’avoir lâché sur le dossier du nucléaire iranien.
En effet, grâce à ses relations avec la Turquie, Lula espérait que l’Iran accepterait que son uranium soit enrichi en Turquie sous le contrôle de l’AIEA. La solution avait reçu l’agrément de l’Iran et de la Turquie. La France avait, parait-il, donné des gages pour ne pas faire capoter cette solution qui devait éviter des sanctions contre l’Iran. C’était la teneur des discussions entre Lula et Sarkozy à Madrid en 2010, lors du sommet Amérique du Sud-Europe-Caraïbes.
Or, la France vota pour des sanctions renforcées contre l’Iran.
Lula l’aurait très mal pris et aurait décidé de changer d’avis sur le Rafale sans fermer totalement la porte… Les tergiversations sont telles que la présidente brésilienne rendra sa décision fin 2011.
Juste avant la campagne présidentielle française…