Karachigate : quand le cœur de Sarko fait boum !
Vous avez vu la panique à l’Elysée et même à l’UMP.
Mardi dernier, lors de son allocution télévisée, le président avait promis que les documents nécessaires à l’enquête sur l’attentat de Karachi et les rétrocommissions, seraient accessibles aux juges en tant et en heure.
Depuis, les juges ont essuyé refus sur refus :
- Refus de Fillon pour une perquisition à la DGSE
- Refus de Bernard Accoyer, président de l’assemblée nationale, de relancer la mission d’enquête parlementaire
S’ajoutant aux refus précédents
- Refus du conseil constitutionnel de donner les documents sur les comptes de campagne de Balladur
- Refus de Christine Lagarde de laisser le personnel de son ministère être interrogé par la mission d’enquête parlementaire
- Refus du président (UMP) de la mission d’enquête parlementaire d’interroger certaines personnalités
Cela s’explique ainsi, il y a quelques semaines, le juge Renaud Van Ruymbeke a perquisitionné au ministère des finances et aurait trouvé des notes non signées datant de 2006, évoquant l’affaire avec des mentions sur le ministre de l’intérieur de l’époque : Nicolas Sarkozy. La presse parle de documents explosifs…
Bref, le cœur de Sarkozy fait boum en ce moment, d’où le pétage de plombs de Lisbonne…
La conclusion est simple : quand Sarkozy promet que les documents seront accessibles en tant et en heure, il oublie de dire « quand on nous aura livré les nouvelles broyeuses ! »