Intox et censure sans limite autour du sionisme

Publié le par Milton Dassier

 D’abord, la vérité crue des chiffres de la liste antisioniste…

 

Aux dernières élections européennes, la liste antisioniste, a réalisé le score de 0,05% des électeurs inscrits.

 

En 2004, lors des élections européennes, Dieudonné avec la liste Europalestine avait fait 0,12% des électeurs inscrits. Je prend ces chiffres qui incluent de facto l'abstention pour rappeler que le vote est un acte volontaire et prémédité et non une réponse rapide à un inconnu lors d'un sondage par téléphone. 

 

On pourrait dire qu’en apparence, la politique de chasse aux sorcières envers les contestataires du sionisme a marché au-delà de toute espérance.

Qu’utilise-t-on pour cela ?

On invoque l’antisémitisme probable ou certain… On culpabilise, on stigmatise.

 

On monte en épingle la moindre agression contre un juif, la moindre insulte, la moindre incivilité comme révélatrice d’un climat dangereux qui menacerait la communauté juive et nous ramènerait aux heures les plus sombres des années 1930-40.

 

Pourtant, le nombre d’actes racistes envers d’autres communautés, envers d’autres groupes, est beaucoup plus élevé. Et ce n’est pas forcément dans les statistiques. Allez sur un stade de foot un dimanche… Les cris « sales arabes », « sale nègre » entendus ici et là, ne font pas souvent l’objet de plainte, de signalements aux officines agrées du ministères de l’intérieur. Seule la presse en parle et cela, seulement si un joueur professionnel porte plainte. Qu’en serait-il si on y entendait « sale juif » dans les stades tous les dimanches?

 

Tout d’abord, il y a  les procédures judiciaires systématiques et abondamment médiatisées dés qu’une critique contre Israël et les groupes de pression pro-israéliens, sort de son cadre tacite qui veut que si le gouvernement d’Israël est critiquable, l’idéologie, le projet qui rassemble la nation israélienne et une partie de la diaspora juive dans le monde ne peut l’être. Edgar Morin, Daniel Mermet, Charles Enderlin, Pascal Boniface, Siné

Ensuite, la mise au ban par son administration ou son ministère de tout fonctionnaire qui dans le cadre de ses fonctions ou en dehors, se livrerait à donner un avis sur la question. Comme ce fut le cas pour le sous-préfet Guigne ou le professeur Chauprade.

 

Et si un débat a lieu quand même, alors on en arrive à la mise au pilori en assimilant la critique d’Israël à pire que l’anti-sémitisme : le nazisme. Et dans ce cas, plus aucun débat n’est possible, toute opinion est refoulée du champ public, grâce ce qu’on peut qualifier de censure.

 

Même une partie de l’extrême gauche française s’est fait avoir au point d’envoyer des nervis armés « antifascistes » manipulés par l’extrême droite juive s’en prendre à des hommes et des femmes désarmés en train de faire leur campagne électorale comme tout démocrate. Imbibés de fausses informations depuis des années sur Dieudonné et ses colistiers, ils s’étaient dits sûrement qu’ils auraient à faire à une milice comme celle du FN. Mais non ! Rien ! La honte pour ces anars d’opérette, ces pieds nickelés du « No Pasaran ! » dont 4 ont été déférés devant la justice pour violences volontaires.

 

Ce qui est arrivé au livre « Sarkozy, Israël et les juifs » de Paul-Eric Blanrue est révélateur. Voilà un livre passionnant très bien écrit et très documenté qui dresse un constat sur la communauté juive de France et ses institutions, et surtout sur Sarkozy qui en a utilisé les réseaux pour arriver à la mairie de Neuilly puis à la présidence. Oui, Sarkozy s’est servi de réseaux. Un article du Point évoque aussi d’ailleurs en ce moment les francs-maçons, d’autres parlent de ses relations chez les grands hommes d’affaire, d’autres encore les corses. Classique finalement, chaque homme politique fait de même. Le livre relate des faits qui montrent la relation singulière qui unit le président à la communauté juive de France, aux grandes organisations juives américaines et à Israël.

 

Malgré sa neutralité, le livre n’est pas diffusé en France…

 

Autocensure, peur de déplaire à la cour, peur de l’accusation d’antisémitisme.

 

Alors donc, c’est cela la France ? Un pays qui a peur des vérités qui dérangent, une nation qui n’a pas confiance dans ses capacités à digérer les pages les plus sombres de son histoire ?

 

Tout cela coupe encore un peu plus encore l’élite politique, médiatique et économique du peuple de France. Et d’après le livre de Blanrue, le vrai danger est là. Certains seront tentés de voir dans cette relation privilégiée brandie comme un étendard, un communautarisme élitiste. Ils feront peut-être l’erreur d’assimiler le judaïsme au sionisme, la filiation juive au sionisme. La faute n’en incombera pas à Dieudonné mais à ceux qui auront favorisé ce communautarisme privilégié, certains par sincérité ; d’autres, plus nombreux, par calcul politique,

 

On aurait pu s’attendre à ce que le secret de l’isoloir amène des antisémites authentiques à vouloir se compter en votant pour Dieudonné.

 

Qu’est-ce qu’on a eu au bout du compte ? Des votes de gens qui ne savent pas vraiment s’ils doivent détester les institutions juives qui ont pignon sur cour ou témoigner leur soutien à Dieudonné pour sa rébellion contre un totem dans lequel ils ne se reconnaissent pas.

 

Malgré tous ces efforts pour étouffer l’expression publique autour de la question du sionisme et d’Israël, il n’y a qu’à lire les commentaires des internautes sur les sites des grands médias sur le net pour se faire une idée du sentiment de beaucoup de français qui ne sont pas dupes de la réalité des intentions d’Israël.

 

En cela, les inconditionnels d’Israël et de sa politique de colonisation ont échoué…

Publié dans politique

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