Arguments de français contre la diversité

Publié le par Milton Dassier

Ils sont drôles les électeurs de droite à propos de la représentativité des minorités visibles.
Et de rappeler l’égalité inscrite dans la constitution, et de souligner que faire partie d’une liste c’est le signe d’une intégration réussie et que comme il y a peu de minorités visibles sur les listes des candidats aux élections, ça veut dire qu’ils n’ont pas réussi ou n’ont pas voulu cette intégration.
 
Le racisme et la xénophobie pointent dans chacun des commentaires de la question posée par Le Figaro d’aujourd’hui.
 
 
Racisme parce qu’on sous-entend que les non européens de souche ont à s’intégrer. Dans ce cas, quid des antillais ou des arrière-petits-enfants d’immigrés africains ou maghrébins ? Les antillais, guyanais, réunionnais, par exemple, sont français à part entière depuis 150 ans voire plus.
 
Xénophobie parce que il y a un sous-entendu d’origine étrangère dés lors qu’on parle de minorités visibles.
 
Florilège recueilli dans le Figaro
 
Les citoyens "issus des minorités", pour progresser, doivent compter sur leur propre valeur, comme l'ont fait AVANT eux tous les immigrés de quelque origine que ce soit, et qui, au fil des générations, se sont assimilés en douceur.
 
Les minorités sur les listes électorales, mais c'est ridicule, comme la parité. Ou l'on est capable de gérer, une ville, une région etc, ou l'on ne l'est pas c'est tout !
 
Poser cette question, équivaut à dire que les "minorités" ne veulent pas s'intégrer. Faute de quoi, la question n'a pas lieu d'être.

L'intégration est la seule solution. Chercher des quotas est la preuve que le pays est en train d'exploser sous les coups de minorités qui ne veulent pas s'intégrer. Si on doit nous les imposer, alors qu'elles refusent nos valeurs, où allons-nous?

Ce n'est pas à l'hôte à s'adapter au nouvel arrivant, mais l'inverse.
 
S'ils sont intégrés il n'y a pas de minorité , alors ils votent comme tout le monde et se font prendre sur une liste comme tout le monde.
 
 
En fait, on le voit, la crainte exprimée par ces racistes qui s’ignorent, est de perdre leur idée du privilège d’être français, c'est-à-dire propre, honnête, pur, respecté, blanc. Pour ces gens-là, le noir antillais et donc de filiation française depuis au moins 150 ans doit d’abord s’intégrer, mais pas le fils français d’immigré polonais, italien ou hongrois,  car ça va de soi pour lui, il est blanc et ça se voit !  Les arguments sont d’ailleurs très paradoxaux.
 
« S’ils voulaient vraiment être intégrés, ils pourraient être sur les listes »
On leur répondra que si les personnes des minorités visibles se plaignent de ne pas être sur les listes c’est qu’ils voudraient en faire partie. N’est-ce pas là un signe intangible de volonté d’intégration ?
 
« En accordant plus de place aux minorités visibles, on fait de la discrimination positive donc on encourage le communautarisme ! »
Là aussi, un étrange paradoxe. Si des personnes des minorités visibles veulent faire partie de listes classiques, c’est qu’elles ne sont pas animées par un quelconque communautarisme sinon elles constitueraient des listes communautaires…
 
On le voit donc, tout est bon pour défendre le communautarisme blanc !
 
Il n’y a rien de plus stupidement triste qu’un dessin au crayon blanc sur une feuille blanche !

Publié dans politique

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D
""Je ne vois pas bien les allusions à la couleur de peau ou aux antillais dans les commentaires que vous citez. De plus se préocuper de l'identité de son pays est la moindre des choses, je ne suis pas sûr que vous supporteriez le même multiculturalisme forcé s'il concernait les pays qui vous sont chères.<br /> Le seul communautarisme qui n'existe pas dans ce pays est précisement celui que vous citer en fin d'article : Le communautarisme blanc.<br /> Les blancs de France ne sont pas une communauté, se sont la population majoritaire et historique de ce pays, et non une minorité.<br /> Il n'y a aucun parti défendant la race blanche ou je ne sais quoi encore...""<br /> <br /> ???<br /> <br /> Fragonard doit éluder très certainement l'ambiance communautariste dans les îles, par ex.<br /> Et si quelques métros s'intéressent aux élections municipales, c'est tout récent et cela ne fait pas l'unaminité, on en est loin, très loin (dernier article de MILTON)<br /> L'ignorance absolue du blanc parle, effectivement, d'intégration, mais mon pauvre Fragonard, on ne vous a pas attendu pour cela, les antillais noirs et basanés sont FRANCAIS de plus de trois siècles et demi, et ils ne l'ont pas volé cette identité nationale, si vous connaissez l'histoire des antilles françaises, merci!<br /> En Guadeloupe, un grand nombre de métros viennent s'installer (le soleil est si bon et la mer est si belle, pourquoi s'emmerder dans l'hexagone si raciste!) et pourtant, je ne les trouve pas intégrés : Ils se plaignent de tout et surtout des noirs qui vivent chez eux!
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F
Vous faites un jugement à l'emporte pièce.<br /> Je ne vois pas bien les allusions à la couleur de peau ou aux antillais dans les commentaires que vous citez. De plus se préocuper de l'identité de son pays est la moindre des choses, je ne suis pas sûr que vous supporteriez le même multiculturalisme forcé s'il concernait les pays qui vous sont chères.<br /> Le seul communautarisme qui n'existe pas dans ce pays est précisement celui que vous citer en fin d'article : Le communautarisme blanc.<br /> Les blancs de France ne sont pas une communauté, se sont la population majoritaire et historique de ce pays, et non une minorité.<br /> Il n'y a aucun parti défendant la race blanche ou je ne sais quoi encore...
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M
Ne vous étonnez donc pas de l'existence de ghettos en France ! Comment expliquez-vous que des villes comportant plus de 20% de français des minorités visibles n'aient aucun membre de ces minorités en position éligible sur leur liste? Sont-ils trop stupides? Ou dangereux? menaceraient-ils l'identité nationale que, d'aileurs, vous ne pourriez même pas définir de façon claire? N'ont-ils pas des problèmes spécifiques qui méritent d'être pris en compte pour le bien de toute la population? Selon Churchill, on voit la qualité d'une démocratie à la façon dont elle traite ses minorités.