La drôle presse qui lâche son président « Tony Montana »
Vous n’avez pas l’impression d’un seul coup de ne plus être seuls ?
Tous ceux qui viennent sur ce blog et en visitent d’autres ont bien compris qu’ici on critique le pouvoir de Sarkozy.
Ah ? Vous n’aviez pas remarqué ?
Petit à petit, depuis son élection, nous avons décrypté le système de gouvernance et le comportement du jeune président, saturés que nous étions par une campagne basée sur l’illusion.
Mais, une fois son élection acquise, c'est-à-dire bien avant mai 2007. La presse « officielle » avait déjà atteint les caniveaux et les marais du cirage de pompe, craignant sans doute qu’avec ses amis fortunés, elle soit sur la touche.
Donc, l’opposition à la pensée made in Sarkozie était menée par quelques irréductibles comme Marianne et surtout, sur le net, dans de très nombreux blogs comme celui-ci.
Aujourd’hui, avec les mauvais sondages qui tombent chaque semaine, avec les errances sentimentales étalées au grand jour sur les télés et dans les magazines, avec les annonces spectaculaires puis les reculades, avec les aveux d’impuissance d’un président ivre de ses pouvoirs ; la presse, sentant que le vent de l’opinion tourne, a décidé virer de bord, direction les quarantièmes rugissants et ses icebergs.
Elle est vraiment drôle, la presse française ! Incapable de poser la moindre question qui fâche à ce président « Tony Montana » ! Alors, elle s’étonne ces jours-ci de ses audaces dans des articles où elle se culpabiliserait presque de lâcher après avoir léché. Quel aveu ! Maintenant on comprend pourquoi certains journalistes oubliaient leur stylo mais jamais leur pipe.
Nous, les éternels pingouins de la blogosphère, sans nous faire beaucoup d’illusions, nous sourions de ces ralliements tardifs vers nos banquises au soleil couchant.