La civilisation « nationale » de Mr Sarkozy

Publié le par Milton Dassier

undefinedQuelle folie ! Je tombe par hasard sur le discours de Sarkozy au conseil national de l’UMP à la télé, j’ai un peu de temps, j’écoute attentivement. Que va-t-il annoncer de mirobolant ? De quelle nouvelle rupture va-t-il nous faire part ?
 
Rien ! Après avoir fait de Tony Blair une sorte de modèle à suivre, Il s’est contenté de revenir à sa « politique de civilisation » et y insérant les mêmes rengaines que pendant la campagne électorale. Les mêmes mots remâchés, rabachés où on a appris de grands secrets comme: être civilisé c’est une question d’éducation où chacun doit le respect aux plus anciens. Merde alors, c’est fou, j’en avais eu l’intuition mais je n’en étais pas sûr… Merci Sarkozy d’avoir su nous apporter une information aussi essentielle.
 
Et puis, revoilà la repentance ; Ce mot, quelle horreur ! D’après Sarkozy, il parait que le français de droite se sent sous une pression intolérable, respirant un air qui l’étouffe dans son sentiment identitaire de brave type de la droite française. Tous les jours, il y a des gens qui lui demandent de se repentir d’être français, d’être de droite, d’être UMP, d’aimer son pays…
Mais c‘est ignoble de faire subir une telle barbarie au pauvre français de droite qui en a marre de tous ces immigrés. Heureusement, il y a les oberschtroumf furieux  qui traquent ceux qui ne sont ni bleus, ni blancs et voient rouge quand un  français de la diversité se fait inhumer dans le pays de ses ancêtres.  
 
Mariani, Hortefeux, ces braves caporaux de l’identité nationale.
 
Cependant, Sarkozy, l’a sous-entendu en parlant de sa politique d’ouverture et de Tony Blair, ce n’est pas à droite qu’on trouve les meilleurs hommes ou les meilleures idées. La preuve, il est allé en « prendre » dans le camp d’en face, des idées puis des hommes et des femmes.... "Très courageux", a-t-il martelé. Vous vous rendez compte, s’il met à l’honneur le courage de trahir, ce n’était pas la peine de se référer à l’exemple de Guy Moquet.
 
Et si Guy Moquet avait trahi ses amis, serait-il à l’honneur aujourd’hui comme martyr de la république ?
On n’en est plus à une contradiction près. Trahir sa famille et son parti politique serait d’un immense courage si on suit le président, un exemple à suivre. Oui, si c’est pour se mettre au service de la France rétorque-t-il à ses contradicteurs.
 
Méfiance… En 1940, un homme disait avec grandiloquence : « je fais don de ma personne à la France.. » avant de faire l’apologie de la trahison, de la délation et nous imposer une « révolution nationale », une nouvelle civilisation!
 
L'histoire n'en est plus à un bégaiement près !

Publié dans politique

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D
Hé oui nous en sommes là, un article remarquable de plus et Dieu sait que chacun d'entre nous préfererait pouvoir parler de mimosas avec son prochain, mais devant ce que nous vivons, nous avons des priorités...
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