Erection présidentielle : Satyre dans tous les coins !

Publié le par Milton Dassier

Une nouvelle mission d'OSS118, l'agent spécial de Nicolas Sarkozy

 

 

Hubert Vomisseur de la Bath toqua trois fois à la grande porte d’entrée du bureau que le garde lui avait indiqué.

Il leva la tête et aperçut une caméra de surveillance braquée sur son visage.

Un voyant rouge et un son strident lui signalèrent qu’il pouvait entrer.

Un homme grand et roux l’accueillit :

-          Une nouvelle mission vous attend, mon cher OSS118. Une grande et belle mission pour la France et la défense de ses valeurs, dit-il. Le président vous observe et espère beaucoup de votre réussite

-          Le service de la France est ma raison de vivre dit l’agent français.

 

La mission était simple : faire tomber DSK en lui tendant un piège. OSS118 vous raconte tout en exclusivité.

 

On savait que le directeur du FMI était un libertin aimant tout autant les voitures de luxe et les femmes frivoles. La semaine passée, mon mystérieux commanditaire, l’homme grand et roux, avait réussi l’opération « Carosse royal », une simple photo de la cible embarquant dans une Porsche.

Encouragé par ce succès, il avait entrepris de monter l’opération qui achèverait DSK : l’opération « Patota de Ipanema ».

Il s’était basé sur le sketch controversé de Stéphane Guillon. Les experts en com avaient jugé que DSK était assimilé à un queutard dans l’opinion publique. On pouvait donc exploiter cette faiblesse dans un sens médiatique grâce à une opération diabolique.

 

Je devais donc me rendre à New-York sous un faux nom et de rejoindre l’Hôtel Sofitel où DSK avait ses habitudes.

Parmi ses habitudes, les services d’une call-girl devenue son amie. C’était une jeune femme qui exerçait ce sinistre métier pour s’offrir des études coûteuses qui pourraient l’amener dans les sphères de l’élite américaine.

DSK l’avait prise sous son aile et l’encourageait autant qu’il le pouvait. Jamais il n’allait à New-York sans la rencontrer secrètement. Et ça, mon mystérieux commanditaire grand et roux l’avait appris de la bouche même des agents de la CIA chargés de surveiller DSK.

 

Le patron de mon mystérieux commanditaire, à ce qu’il paraît, avait eu pour beau-père un diplomate, lui-même fils d'un directeur de la CIA et, vous le comprendrez aisément, ça créé des liens, des liens du sang !

 

Et puis, nos jeunes UMP étudiant aux Etats-Unis, avaient pris l'initiative de filer DSK dès qu'il débarquait à New-York. Ils avaient logé la cible à l'hôtel Sofitel à plusieurs reprises.

 

Je devais donc intercepter la jeune call-girl juste au moment où elle monterait à la chambre de DSK, la chambre 2806. Puis, par un téléphone piraté, en imitant la voix de DSK, je devais appeler le room-service pour signaler un léger dégât dans la chambre ce qui ferait venir une femme de chambre qui avait la même silhouette plantureuse que l'amie de DSK. Le timing devait être parfait. On avait placé des micros dans la chambre pour que la femme de chambre arrive au moment où DSK était sous la douche.

 

Voici ce qui s’est passé.

La femme de chambre toqua à la porte 2806, elle n’entendit rien et utilisa son passe.

 

Une voix retentit : « Chérie, met-toi à l’aise, j’arrive. »

 

Intriguée, elle chercha dans la chambre d’où venait cette voix.

DSK vit la jeune femme de dos :

 

-          Excellente idée ce costume de soubrette, tu sais que tu m’exciteras toujours même si nos relations ont changé. Je te ferais remarquer que nous étions censés étudier les mécanismes des dettes souveraines et de l’infellation, comme dirait Rachida Dati..Hi hi hihi !…

 

Et il se présenta à elle, exhibant une belle érection comme il n’en avait plus depuis longtemps.

 

La femme de chambre se retourna et vit l’organe de DSK, tendu vers elle.

 

Horrifiée, la jeune femme avait déjà fait demi-tour. Soudainement, conscient de la méprise et de la possibilité d’un piège, DSK la poursuivit. Il était persuadé que la femme de chambre avait sur elle un micro voire un camescope, tout était possible. Il fallait à tout prix l’empêcher de sortir.

 

Pendant ce temps, j’avertissais en appel masqué, le poste de police de la NYPD, le plus proche.

 

-          Vite, j’ai entendu des cris et des bruits de lutte dans la chambre 2806 de l’hôtel Sofitel. Un drame est en train de se produire. Il s’agit d’un pervers sexuel français très dangereux ! Je répète : un pervers sexuel français très dangereux!

 

La femme de chambre réussit à sortir. DSK était rassuré, en la fouillant de façon approfondie, il avait acquis la conviction qu’elle n’avait pas de micro. Il pouvait partir tranquille ce qu’il fit sans plus attendre.

Mais la femme de chambre, humiliée par cette situation, persuadée d’avoir échappé à un criminel sexuel, courut immédiatement au poste de police. Les policiers réagirent au quart de tour.

Pour ma part, je téléphonais à mon mystérieux commanditaire grand et roux qui m’assura que la France me serait redevable à jamais de cette mission délicate parfaitement réussie.

 

Pendant ce coup de fil, j’entendis une voix éloignée que je ne reconnus pas tout de suite qui dit : « Si ça foire et qu’on nous soupçonne, tu es sûr qu’on pourra charger Villepin ? »

 

 La suite vous la connaissez.

 

Publié dans Missions d'OSS118

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<br /> la suite du côté de chez :<br /> <br /> http://aviseurinternational.wordpress.com/2011/05/25/election-presidentielle-2012-preambule/<br /> <br /> <br />
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