Bourdes et maladresses verbales : George W Bush est dyslexique
George W Bush est dyslexique
Un article du Monde relance un vieux débat aux USA sur, la probable dyslexie de George W. Bush.
Un article du Monde relance un vieux débat aux USA sur, la probable dyslexie de George W. Bush.
Là où Le Monde parle de bourdes à répétition, la presse américaine parle de véritable dyslexie verbale.
La photo ci-contre reprend une phrase comprenant une grave erreur de syntaxe qu’aurait faite Bush justement pour démentir la rumeur propagée par une journaliste qui l‘avait interviewée.
Une erreur de syntaxe qui entraîne un contre-sens absurde.
Une erreur de syntaxe qui entraîne un contre-sens absurde.
« The woman who knew I have dyslexia, I never interviewed her” (la femme qui savait que j’ai une dyslexie, je ne l’ai jamais interviewée).
Dyslexie
C'est-à-dire une pathologie caractérisée par un faible niveau de lecture, par exemple lire de longs textes avec des erreurs et un temps très long pour y parvenir, une mémoire défaillante et de grandes difficultés de langage oral au niveau de la prononciation des mots ou de la construction de phrases. Des experts incontestables ont été interrogés et tous s’accordent pour dire qu’une dyslexie non diagnostiquée est sans doute la cause la plus probable de ces fameuses bourdes présidentielles. Certains affirment que sa dyslexie frise l’illettrisme.
Toujours de la part de la presse américaine, cette dyslexie expliquerait le faible niveau culturel du président qui n’a pas fait d’ailleurs d’études brillantes malgré de très bonnes conditions de vie et de nombreuses facilités liée à sa famille et son père.
Bourdes et maladresses verbales
Quand George Bush doit lire un discours ou parler d’un sujet difficile impliquant l’emploi de mots complexes, ses conseillers lui préparent un mémo sur lequel tous ces mots sont écrits phonétiquement de façon à ce qu’il se trompe le moins possible.
Des commentateurs observent que, par exemple, se prononcer sur la grâce d’un condamné à mort implique la lecture de très longs rapports… Or Bush n’a jamais gracié personne lorsqu’il était gouverneur du Texas !
Voici quelques exemples de ses bourdes les plus révélatrices :
- « politurbo » pour « politburo »
- « tacular weapons » pour « nuclear weapons » (sans doute un télescopage entre « tactical » et « nuclear »)
- « vile » pour « viable » ("vil" pour "viable")
- "inebriating" pour "enthralling" ("s'enivrer" pour "fasciner")
- “ I want our enemies to "hold us hostile"” (« Je veux que nos ennemis nous jugent hostiles »)
- « I know how hard it is for you to put food on your family” (je sais combien c’est difficile pour vous de mettre de la nourriture sur votre famille)
- Our ennemies are innovative and resourceful, and so are we. They never stop thinking about new ways to harm our country and our people, and neither do we. (Nos ennemis sont innovateurs et inventifs, et nous aussi. Ils ne cessent jamais de penser à de nouvelles manières de nuire à notre pays et à notre peuple, et nous ni l'un ni l'autre)
- “Too many good docs are getting out of the business. Too many OB-GYNs aren't able to practice their love with women all across this country.” (Trop de bons docteurs se sont retirés de leurs activités. Trop de gynécos ne peuvent plus pratiquer leur amour avec les femmes tout à travers ce pays.)
La dyslexie n’est pas une déficience intellectuelle mais elle influence énormément la façon dont on manie des concepts abstraits dont rendent compte les mots et les locutions, par exemple dans un raisonnement ou une argumentation où chaque terme est pesé, chaque nuance verbalisée avec précision pour une efficacité maximale. Il suffit d’une bourde, d’un écart de mot pour ne plus être compris du tout. Et il faut avouer qu’avec George W Bush, nos oreilles sifflent souvent.