Niqab, ni surprise : l’ultime affront aux femmes musulmanes
Ils la voulaient leur loi, ils l’ont eue. Une loi concoctée à grand renfort de médiatisation et de faux débats pour contenter les électeurs de l’extrême droite décomplexée. Une loi pour empêcher deux milles femmes de s’habiller comme elles l’entendent. Deux milles femmes trop éloignée du vivre ensemble à la française comme on l’a souvent entendu.
En réalité, les Copé et consorts, obsédés d’identité nationale, manquent franchement de savoir-vivre.
La droite, aidée par quelques faux dévots dévoués à la gauche, a encore taillé dans les libertés.
Et une bonne partie des racistes qui s’ignorent s’est jetée dans les bras de l’ordre nouveau, sans joie, sans chagrin, juste avec un petit sourire sarcarstique qui déforme la bouche de celui qui se plaint des autres sans jamais se regarder. Plus besoin de chanter « Lili Marlène », le fascisme du 21ème siècle se fredonne dans toutes les langues européennes.
Certains disent que c’est une bonne leçon à ces musulmans férus de charia, de moeurs et de règles contraignantes. La liberté se vivrait à visage découvert selon eux.
Et tant pis si les restrictions à la liberté de quelques unes sont un nouveau pas en avant vers l’affaiblissement de la liberté de tous. Ce qui compte pour ces petites gens prêtes à gober l’illusion d’être entendus par l’autorité, c’est d’oublier la promesse que le pouvoir d’achat libère des chaînes de la misère puisque d’après le credo libéral, c’est grâce à l’argent qu’on serait plus libre.
Naïfs que vous êtes, gens de peu de foi en vous-mêmes !
Les policiers, ces gardiens de l’ordre républicain ont bien compris qu’ils devront ajouter l’infamie du contrôle de femmes inoffensives à l’ignominie de la chasse quotidienne aux basanés, aux safaris dans les cités. Certains parmi eux, s’en réjouissent mais pour ces derniers, la maladie est incurable.
Après le temps des clichés, c’est donc le temps des standards avant celui des uniformes.
Un visage basané, c’était déjà à peine supportable pour la piétaille grisonnante et ronchonnante qui croient qu’en votant, on prend son destin en main.
Ces nègres et ces « gris » étaient à peine capables de dire merci d’avoir pu vivre en douce France. Même bien jouer au football en France, ils n’étaient plus capables. Leurs femmes voilées, voilà qui indispose encore plus le français de souche le plus lourdingue : celui qu’on croise au rayon boulangerie du centre commercial où la caissière, quelques soient sa couleur et ses croyances, arrive, malgré ses horaires décalés et son salaire plafonné à 1050€, à offrir son plus beau sourire…