Préférence nationale sauce UMP (suite du feuilleton)
Préférence nationale sauce UMP (suite du feuilleton)
Aux dernières nouvelles, Martin Hirsh aurait négocié avec Hortefeux pour que les centres d'hébergement d'urgence continuent d'accueillir les sans-papier mais qu'ils ne puissent pas prétendre au droit au logement opposable. Un communiqué commun a été lu par Martin Hirsh, Christine Boutin et Brice Hortefeux.
Tout comme pour les tests ADN, la loi a donc été juste un peu édulcorée pour que les bonnes âmes élevées dans le culte du bon samaritain, du boy-scout et de la pièce déposé dans la main du mendiant à la sortie de la messe, retrouvent le sommeil dans leurs draps de soie.
Tout ce pataquès confirme encore une fois que la démocratie française est bien malade et que ce sont les plus démunis qui en font les frais. Pourquoi malade? Parce que le débat au parlement ne porte plus sur les principes mais sur la façon dont certains vont permettre à leurs adversaires d'un jour de ne pas perdre la farce quand ils s'égarent sur des chemins cahoteux, à la boue très brune.
Il fallait faire plaisir aux électeurs les plus à droite de l'UMP qui avaient l'impression d'avoir été floués par l'arrivée de ministres de drauche ou de la droite de gauche ou de la gauche de droite, on ne sait plus. On leur a pondu un projet de loi très "café du commerce" dont on savait qu'il serait amendé et modifié. L'essentiel était de montrer aux électeurs "toujours plus ..de droite" que les intentions étaient bien là et que les constestations sont le fait de moralistes et de droits-de-l'hommistes des beaux quartiers. Et si des électeurs se plaignent de la trop grande droitisation de leurs députés, ceux-ci pourront toujours se démarquer des Vanneste et Mariani et se réclamer de la ligne Boutin, Raffarin ou Hirsh.
A trop vouloir faire le grand écart, on se croit casse-cou mais on devient vite casse-couille !
Aux dernières nouvelles, Martin Hirsh aurait négocié avec Hortefeux pour que les centres d'hébergement d'urgence continuent d'accueillir les sans-papier mais qu'ils ne puissent pas prétendre au droit au logement opposable. Un communiqué commun a été lu par Martin Hirsh, Christine Boutin et Brice Hortefeux.
Tout comme pour les tests ADN, la loi a donc été juste un peu édulcorée pour que les bonnes âmes élevées dans le culte du bon samaritain, du boy-scout et de la pièce déposé dans la main du mendiant à la sortie de la messe, retrouvent le sommeil dans leurs draps de soie.
Tout ce pataquès confirme encore une fois que la démocratie française est bien malade et que ce sont les plus démunis qui en font les frais. Pourquoi malade? Parce que le débat au parlement ne porte plus sur les principes mais sur la façon dont certains vont permettre à leurs adversaires d'un jour de ne pas perdre la farce quand ils s'égarent sur des chemins cahoteux, à la boue très brune.
Il fallait faire plaisir aux électeurs les plus à droite de l'UMP qui avaient l'impression d'avoir été floués par l'arrivée de ministres de drauche ou de la droite de gauche ou de la gauche de droite, on ne sait plus. On leur a pondu un projet de loi très "café du commerce" dont on savait qu'il serait amendé et modifié. L'essentiel était de montrer aux électeurs "toujours plus ..de droite" que les intentions étaient bien là et que les constestations sont le fait de moralistes et de droits-de-l'hommistes des beaux quartiers. Et si des électeurs se plaignent de la trop grande droitisation de leurs députés, ceux-ci pourront toujours se démarquer des Vanneste et Mariani et se réclamer de la ligne Boutin, Raffarin ou Hirsh.
A trop vouloir faire le grand écart, on se croit casse-cou mais on devient vite casse-couille !